Question
En cours de résolution
Quelle est la température de combustion d'un incinérateur pour déchets pharmaceutiques et peut-il entièrement détruire des éléments cytologiques, du matériel et des poches de perfusion pleines?
1 Réponse
Le 26/12/2023
La température de combustion dans un incinérateur pour déchets pharmaceutiques est un facteur critique pour assurer une destruction efficace et écologiquement sûre des déchets. Les incinérateurs modernes conçus pour traiter ce type de déchets sont généralement équipés de deux chambres de combustion :
1. La chambre primaire, où les déchets sont chargés et incinérés, atteint habituellement des températures de l'ordre de 850°C à 1100°C. Cette plage de températures est suffisante pour initier la combustion des déchets solides, y compris les éléments cytologiques et le matériel médical.
2. La chambre secondaire, qui sert à traiter les gaz et les résidus issus de la chambre primaire, doit atteindre des températures plus élevées, souvent entre 1000°C et 1200°C, et parfois jusqu'à 1600°C pour certains types d'incinérateurs. Cette chambre est conçue pour s'assurer que la combustion est complète et que les composés organiques volatils sont entièrement détruits. Un temps de rétention (le temps pendant lequel les gaz de combustion restent à haute température) d'au moins 2 secondes est recommandé, voire obligatoire selon les réglementations locales, pour garantir une destruction efficace des polluants.
Ces températures et le temps de rétention dans la chambre secondaire sont suffisamment élevés pour détruire pratiquement tous les composants organiques, y compris les éléments cytologiques et le contenu des poches de perfusion. La destruction des déchets pharmaceutiques doit se faire selon les principes de l'incinération à haute température pour éviter la formation de dioxines et de furanes, qui sont des sous-produits potentiellement dangereux de la combustion à basse température.
En ce qui concerne les produits liés à l'incinération des déchets pharmaceutiques, l'analyseur des émissions de mercure en continu SM-5 mentionné précédemment serait un composant essentiel du système de contrôle des émissions pour surveiller et garantir que les concentrations de mercure dans les émissions de fumée restent dans les limites réglementaires. De plus, les cartouches de dépoussiérage haute température jusqu'à 450°C seraient utiles pour filtrer les particules fines avant leur rejet dans l'atmosphère, contribuant ainsi à la protection de l'environnement et à la conformité avec les normes de qualité de l'air.
1. La chambre primaire, où les déchets sont chargés et incinérés, atteint habituellement des températures de l'ordre de 850°C à 1100°C. Cette plage de températures est suffisante pour initier la combustion des déchets solides, y compris les éléments cytologiques et le matériel médical.
2. La chambre secondaire, qui sert à traiter les gaz et les résidus issus de la chambre primaire, doit atteindre des températures plus élevées, souvent entre 1000°C et 1200°C, et parfois jusqu'à 1600°C pour certains types d'incinérateurs. Cette chambre est conçue pour s'assurer que la combustion est complète et que les composés organiques volatils sont entièrement détruits. Un temps de rétention (le temps pendant lequel les gaz de combustion restent à haute température) d'au moins 2 secondes est recommandé, voire obligatoire selon les réglementations locales, pour garantir une destruction efficace des polluants.
Ces températures et le temps de rétention dans la chambre secondaire sont suffisamment élevés pour détruire pratiquement tous les composants organiques, y compris les éléments cytologiques et le contenu des poches de perfusion. La destruction des déchets pharmaceutiques doit se faire selon les principes de l'incinération à haute température pour éviter la formation de dioxines et de furanes, qui sont des sous-produits potentiellement dangereux de la combustion à basse température.
En ce qui concerne les produits liés à l'incinération des déchets pharmaceutiques, l'analyseur des émissions de mercure en continu SM-5 mentionné précédemment serait un composant essentiel du système de contrôle des émissions pour surveiller et garantir que les concentrations de mercure dans les émissions de fumée restent dans les limites réglementaires. De plus, les cartouches de dépoussiérage haute température jusqu'à 450°C seraient utiles pour filtrer les particules fines avant leur rejet dans l'atmosphère, contribuant ainsi à la protection de l'environnement et à la conformité avec les normes de qualité de l'air.
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Postée le : lundi 11 décembre 2023
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